Leonard Cohen
Popular Problems
Leonard Cohen continue d’agrandir et de magnifier sa généreuse discographie, une créativité que l’octogénaire sait employer à merveille, toujours éloquent, génialement ironique. Les thèmes de ses chansons sont sujets à introspection et sourire en coin, des moments de pur bonheur que très peu d’artistes sont voués à offrir. Le monde a beaucoup de chance de compter Leonard Cohen parmi ses citoyens.
FKA Twigs
LP1
Il vous faudra certainement plusieurs écoutes pour considérer pleinement la performance musicale offerte par l’artiste britannique multi-facette Tahliah Debrett Barnett : aucun temps mort, un équilibre parfait sur l’ensemble de l’album, une expérimentation sensuelle autour de la pop, représentée en particulier par une chanson Pendulum. LP1 n’est pas révolutionnaire, en ce sens qu’il ne transfigure pas ce que nous connaissons; c’est une invitation à partager la vision de FKA Twigs.
Behemoth
The Satanist
Pas évident d’intégrer un album de métal dans un tel classement, le genre lui-même évoluant quelque peu en marge du reste de l’industrie musicale. Certains albums et certains groupes en général mériteraient néanmoins une exposition médiatique accrue et c’est le cas du quatuor polonais Behemoth. The Satanist est sans aucun doute leur meilleur effort à ce jour, une synthèse parfaite de leurs vingt années de carrière. Si vous n’êtes pas effrayés, pour vous Blow Your Trumpets Gabriel.
Damien Rice
My Favourite Faded fantasy
Pour beaucoup d’entre nous il s’agissait effectivement d’un fantasme, un nouvel album de Damien Rice, après huit longues années de vide total. Et pour être honnête My Favourite Faded Fantasy ne déçoit pas, un album estampillé Rice sans doute possible : des chansons riches, des guitares aériennes supportées par le piano, la voix sensible et l’accent irlandais si caractéristiques du chanteur.
Sharon Van Etten
Are We There
Ce pourrait être le nouveau support pour les thérapies de couples, un album terriblement sincère dans sa lecture des conflits, une analyse de sa propre expérience et un traitement sans concession : les titres s’égrainent un à un et chacun déterre sa vérité si pénible à entendre. Sharon Van Etten tacle élégamment les peines de cœur avec humour et sa sensibilité est vraiment rafraîchissante comme sur Your Love Is Killing Me.
